31-08-2009

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L'article:
Toute la musique qu’il aime…

D'aucuns auront pu le voir sur la scène du CEC il y a un peu plus de 2 ans, lors dʼun concert jeunesse. Aujourdʼhui, Alex Faria se produit sur les scènes régionales et se forge une notoriété grandissante. Ce jeune homme de 23 ans a débuté son aventure musicale il y a 6 ans. En 2006, il prend des cours chez Atla, une école de musiques polystyles et polyinstruments. “Ça mʼa été très bénéfique”, reconnaît Alex. Bénéfique au niveau de la pratique, mais aussi des perspectives, puisque durant son cursus on lui propose de participer à la Star Academy. “Le directeur de casting de cette émission faisait partie du jury de mon cours de chant chez Atla.”

Approché par la télé-réalité
Alex Faria aurait pu sauter sur lʼoccasion. Dans le monde de la télé-réalité, il y a beaucoup de candidats et peu dʼélus. Alex a été élu, mais ne sera pas candidat. Par deux fois il a refusé cette proposition alléchante. Il sʼen explique : “Ma musique de prédilection, cʼest le blues. Jʼaime particulièrement lʼunivers de Jimi Hendrix, dʼEric Clapton. Je ne crois pas que ce soit le style musical mis en avant par la Star Academy. Et puis ce genre dʼémission est une machine à vendre des disques. Il faut que ça marche. Je ne suis pas dans cette démarche-là et mon style ne correspond pas forcément à ce qui est interprété sur scène.”
Alex passe tout de même les castings. Il est toujours intéressant dʼavoir lʼavis de professionnels sur son travail, et de se forger une expérience pour gérer son stress. Son talent séduit, puisquʼon lui propose dʼintégrer le château de Dammarie-les-Lys dès 2006. Mais lui nʼest pas séduit par le concept.

Des professionnels séduits
Direction un autre télé crochet : la Nouvelle Star. Cela passe par des auditions à Toulouse en novembre 2008, et une interprétation a capella dʼune chanson de Queen. Il est sélectionné pour lʼétape suivante, au théâtre du Trianon à Paris. Mais Alex nʼira pas jusquʼau pavillon Baltard, car il ne connaît aucune des chansons que la production lui impose. Quʼimporte, car là aussi il aura pu exposer son talent devant des professionnels, et obtient quelques instants de présence sur le petit écran. Même si elle aide forcément, la télévision nʼest pas un passage obligé vers la notoriété. Alex Faria veut sʼen persuader, et en tout cas ne pas compromettre son univers sous
les projecteurs de scènes bien souvent formatées pour plaire au sacro-saint audimat. En attendant de percer, Alex se produit dans les bars et autres scènes dʼlʼÎle-de-France. Face à un public qui le découvre et à son fan-club grandissant qui nʼhésite pas à le suivre dans ses déplacements, lʼartiste laisse exprimer son talent sans pression. Il revisite des standards du blues, élargit son horizon, séduit son auditoire dʼun soir.

« J’attends la bonne rencontre »
Et lʼavenir ? “Jʼattends la bonne rencontre”, confie Alex. Celle avec un producteur. Et pourquoi pas plusieurs ? Le Yerrois a demandé à faire partie des artistes pris en charge par My Major Company, le premier label musical participatif. Son principe : que tout un chacun puisse produire lʼartiste de son choix. Nul doute que les fans dʼAlex Faria ne manqueront pas de sʼy précipiter.
Dʼici là, le jeune homme travaille dans le bâtiment. “Il faut bien vivre”, reconnaît-il. Et pose en même temps les fondations dʼune carrière musicale quʼon lui souhaite à la hauteur de ses ambitions.

"Le Journal des Yerrois" Numéro 141 - Septembre 2009